Comment installer une douche à l’italienne : les étapes à suivre

Vous rêvez d’une salle de bain moderne et épurée, mais l’idée d’installer une douche à l’italienne vous fait hésiter ? Entre contraintes techniques, risques d’infiltration ou de mauvais écoulement, et la peur d’un résultat bancal, vous pouvez vous sentir dépassé.
Pourtant, transformer votre espace en un lieu fonctionnel, accessible et élégant est tout à fait possible, même en rénovation ou sur plancher bois.
Étapes à suivre pour installer une douche à l’italienne
Installer une douche à l’italienne demande une organisation rigoureuse et la maîtrise de plusieurs étapes techniques, que l’on soit en construction neuve ou en rénovation. Le projet commence toujours par une étude détaillée de la configuration de la salle de bain, incluant les arrivées d’eau, l’écoulement et la surface disponible.
En construction neuve, l’espace peut généralement être entièrement décaissé pour prévoir une douche de plain-pied, facilitant la création d’un système d’écoulement optimal et la pose de la chape avec la pente nécessaire vers la bonde ou le caniveau. En rénovation, surtout dans les logements anciens ou les appartements, il faut parfois s’adapter à la structure existante : un plancher bois impose par exemple des précautions supplémentaires sur l’étanchéité et l’épaisseur disponible, ce qui joue sur le choix du système de douche.
Bien planifier l’emplacement est requis : évitez de placer la douche là où l’écoulement naturel serait contrarié, et vérifiez toujours la faisabilité du décaissement ainsi que la proximité des canalisations d’évacuation. Prenez également en compte la norme PMR (personnes à mobilité réduite) lorsqu’il s’agit de garantir un accès de plain-pied, une largeur suffisante pour le passage d’un fauteuil (minimum 90 cm), une absence de ressaut, et l’installation éventuelle de barres d’appui ou d’un siège mural.
Pour mener à bien l’installation, certains outils et matériaux sont utiles :
- Niveau à bulle ou laser pour contrôler la pente
- Carrelette, pince et coupe-carreaux pour le carrelage ou la faïence
- Malaxeur à mortier et spatule crantée pour la colle et le mortier
- Pistolet à silicone pour les joints d’étanchéité
- Scie sauteuse ou circulaire pour adapter les éléments aux dimensions de la surface
Sur le plan sécurité, veillez à utiliser des équipements de protection individuelle (gants, lunettes) et à respecter les temps de séchage entre chaque couche (imperméabilisation, colle, mortier). Suivre ces règles et adapter chaque étape à votre projet est le meilleur moyen de garantir une douche à l’italienne esthétique, pratique et conforme aux exigences de votre salle de bain moderne.

Préparation du sol et gestion de la pente
La base d’une douche à l’italienne réussie, c’est un sol parfaitement préparé et une bonne gestion de la pente pour assurer un écoulement optimal de l’eau. Lorsque vous vérifiez la dalle ou le plancher existant, assurez-vous qu’il est solide, sans mouvement ni défauts majeurs, et capable de supporter la charge du système, du carrelage et des parois. En cas de sol irrégulier, une couche de ragréage peut être nécessaire pour obtenir une surface plane.
La pente d’écoulement est requise : elle garantit que l’eau ne stagne pas et prévient toute infiltration. La norme recommande un minimum de 1 à 2 cm de pente par mètre entre le point le plus haut de la douche et la bonde (ou caniveau). Sur un plancher bois ou dans certains appartements, le décaissement peut être limité : dans ce cas, des solutions existent comme le receveur extra-plat à carreler ou la pompe de relevage pour compenser le faible niveau de profondeur.
L’isolation acoustique et thermique du sol ne doit pas être négligée, surtout en appartement. Intégrez, sous la chape, un matériau isolant adapté pour limiter la transmission du bruit d’écoulement et conserver la chaleur ; des panneaux de mousse extrudée ou plaques spécifiques pour salles d’eau sont recommandés. En cas d'isolation thermique renforcée (par exemple, si vous souhaitez installer un chauffage au sol), assurez-vous que l’épaisseur finale respecte la hauteur plafond disponible et n’entrave pas l’ouverture de la porte ou la pose de la paroi.
Si votre hauteur est très limitée, privilégiez les systèmes de douche quasiment affleurants, ou la construction en faux-plancher surélevé dans une partie de la salle d’eau. N’oubliez pas également de prévoir les arrivées d’eau et l’emplacement de la bonde ou du caniveau avant de couler la chape.
Une bonne préparation du sol et de la pente facilite la pose du carrelage, limite les risques d’inondation, et garantit une douche à l’italienne aussi pratique qu’esthétique, sur le long terme.
Système d’évacuation et raccordements
Le système d’évacuation constitue le cœur technique d’une douche à l’italienne, car il garantit un bon écoulement de l’eau et prévient les infiltrations. Deux grandes options s’offrent à vous : le siphon traditionnel (ou bonde) et le caniveau de douche.
Le siphon est souvent privilégié pour les douches de taille classique. Il présente l’avantage d’être compact, facile à trouver en magasin (brico), et son prix reste abordable. Cependant, son débit est limité (environ 30-35 litres/minute) : il convient donc aux douches où le volume d’eau n’est pas trop grand.
Le caniveau, quant à lui, séduit par son style moderne et discret. Positionné en bordure ou en plein centre, il offre un écoulement linéaire et accepte un débit plus élevé (jusqu’à 60 l/min), ce qui est très utile avec une colonne de douche à effet pluie. Parmi les inconvénients, il nécessite souvent un décaissement du sol plus profond et son installation requiert une grande précision pour assurer une pente uniforme du carrelage vers le caniveau.
Côté raccordements, veillez à ce que le diamètre des canalisations soit adapté : 50 mm est le minimum recommandé pour éviter les bouchons et garantir une bonne vidange. L’accessibilité aux canalisations est aussi un point majeur, surtout en rénovation, pour pouvoir intervenir en cas de fuite ou d’obstruction sans casser l’ensemble de la douche.
Si vous rencontrez des contraintes complexes d’installation, comme une évacuation éloignée ou une faible épaisseur de dalle, plusieurs solutions existent :
- Installer une pompe de relevage spécialement conçue pour douche (pratique dans les sous-sols ou en appartement avec pente insuffisante)
- Opter pour des caniveaux extra-plats qui limitent la profondeur de décaissement nécessaire
- Adapter la hauteur du receveur avec une rehausse, tout en respectant le niveau fini du plancher
Enfin, pour éviter tout problème d’odeur ou de remontée d’humidité, choisissez une bonde munie d’un système anti-retour et vérifiez l’existence d’un siphon de qualité. L’entretien régulier de l’évacuation (nettoyage du siphon, contrôle du caniveau) est impératif pour garantir un bon fonctionnement dans le temps.
Étanchéité et prévention des infiltrations
L’étanchéité est l’élément-clé pour une douche à l’italienne durable. Une mauvaise protection contre les infiltrations peut provoquer des dégâts majeurs : infiltration dans la chape, moisissures, ou encore atteinte à la structure du sol, surtout dans le cas d’un plancher bois.
Pour garantir une étanchéité parfaite, plusieurs produits spécifiques s’offrent à vous :
- Les nattes d’étanchéité à coller directement sur la chape, qui assurent une barrière continue contre l’humidité
- Les systèmes complets sous forme de kits (comprenant résines, accessoires pour les angles et les raccords)
- Les membranes liquides (type résine), faciles à appliquer au rouleau ou au pinceau, idéales pour traiter les zones difficilement accessibles
Le protocole d’application doit être suivi à la lettre pour éviter tout point faible :
- Commencez par préparer soigneusement le support (dalle nettoyée, sèche, plane, sans poussière ni graisse)
- Appliquez une première couche de primaire d’accrochage
- Posez la natte ou la résine sur l’ensemble de la surface, en insistant sur les angles, jonctions mur/sol et zones de passage de canalisations
- Renforcez les angles avec des bandes d’étanchéité spécifiques
- Veillez à recouvrir entièrement tous les points singuliers : raccords de bonde, arrivées d’eau, traversée de murs
- Laissez sécher la membrane ou la résine selon les préconisations du fabricant avant la mise en œuvre du carrelage, de la mosaïque ou de la faïence

Les joints entre carreaux, tout comme le raccordement autour de la bonde ou du caniveau, doivent être réalisés avec un mortier-joint hydrofuge, adapté aux salles d’eau, et régulièrement entretenus. Portez un soin particulier aux passages de tuyaux ou de colonnes de douche, qui sont souvent la source des fuites.
En France comme en Belgique, l’étanchéité est régie par les normes DTU (notamment le DTU 52.2 et DTU 60.1) qui précisent les règles de mise en œuvre et les tolérances à respecter. Faire valider la conformité de ces travaux par un professionnel ou un installateur qualifié offre une sécurité supplémentaire, et parfois une garantie d’assurance en cas de souci par la suite.
Même dans le cadre d’un projet DIY, ne négligez pas cette étape et privilégiez des produits de qualité, spécialement conçus pour l’humidité constante des douches à l’italienne. Cela représente souvent un surcoût au mètre carré, mais c’est la clé d'un projet pérenne et d’un entretien simplifié au fil des années.
Pose du receveur, revêtements et parois
Pour installer une douche à l’italienne, le choix du receveur est déterminant. Opter pour un receveur à carreler ou un modèle extra-plat dépend souvent de la configuration du sol et de la hauteur disponible. Le receveur à carreler, avec une faible épaisseur, se fond dans le sol, permettant une impression de continuité au niveau du carrelage. Avant la pose, il faut s’assurer que le sol est parfaitement décaissé et que la pente d’écoulement respecte les préconisations (au minimum 1 à 2 cm par mètre vers la bonde ou le caniveau). En rénovation, si la hauteur de réservation n’est pas suffisante, il existe des solutions de receveurs extra-plats en résine, parfois à peine plus hauts que la couche de carrelage, pour garder l’accès de plain-pied.
Pour le revêtement du sol, plusieurs options s’offrent à vous :
- Le grès cérame, très populaire, réunit robustesse, antidérapant et grande facilité d’entretien.
- La mosaïque, appréciée pour sa souplesse d’installation dans les receveurs à pente complexe, offre un côté pratique et esthétique, mais nécessite un jointement soigné pour limiter les infiltrations.
- La pierre naturelle ou la faïence créent une atmosphère haut de gamme, mais exigent souvent un traitement anti-taches et anti-glissement.
Pour les murs, on privilégie des panneaux muraux étanches en verre, grès cérame, ou matériaux composites. La qualité de pose des joints périphériques et des joints entre panneaux est utile pour garantir la longévité de l’œuvre et éviter tout risque d’infiltration. Il faut utiliser un mortier-colle adapté aux matériaux choisis, et de travailler soigneusement les angles avec une fausse équerre pour garantir la précision. Les panneaux muraux permettent également une installation rapide, sans temps de séchage trop long, contrairement à un carrelage traditionnel.
L’installation des parois est ensuite capitale pour la fonctionnalité et l’esthétique de la salle d’eau. Les parois fixes en verre sécurit sont très tendance, favorisant la lumière et se mariant bien avec tous les styles de carrelage ou de pierre. Des options mobiles ou coulissantes permettent de s’adapter aux configurations difficiles ou aux salles de bain de petite taille. L’intégration de la colonne de douche doit être anticipée : il faut prévoir l’arrivée d’eau et la position du mitigeur avant l’installation complète des parois, afin d’obtenir un résultat harmonieux et accessible d’un seul pied, même pour les PMR.
Finitions et personnalisation de la douche à l’italienne
Les finitions ne sont pas à négliger pour donner à votre douche à l’italienne une allure soignée, mais aussi pour garantir la durabilité de votre installation. Privilégiez des produits de jointoiement haut de gamme, spécialement conçus pour milieu humide, afin d’éviter les remontées d’humidité à long terme. Veillez à affleurer parfaitement les carreaux au niveau des joints périphériques, notamment au bas des murs et au niveau du receveur. Un traitement hydrofuge des matériaux poreux comme la pierre ou certains carreaux de ciment est recommandé dès la finition posée.
Côté accessoires, pensez à intégrer des niches murales pour les produits de toilette : elles sont à la fois pratiques et esthétiques, tout en évitant de multiplier les étagères en saillie. Installer un banc maçonné dans la cabine ajoute du confort, notamment pour une salle d’eau PMR, et peut se réaliser simplement dans la continuité de la chape. L’ajout de barres d’appui ou de poignées, fixées solidement dans un mur porteur ou à travers les panneaux muraux renforcés, maximise la sécurité sans compromettre le style moderne de la douche.
L’éclairage joue un grand rôle dans l’ambiance générale. Des spots LED encastrés, un bandeau lumineux sous niche ou un éclairage indirect au ras du sol mettent en valeur le volume de la douche italienne et facilitent l’entretien. N’oubliez pas la ventilation pour évacuer l’humidité : une VMC ou un extracteur d’air réduisent considérablement le risque de moisissures et de décollement des joints. Installer un sol chauffant sous le carrelage est une option de confort, particulièrement appréciée hors saison.
Pour personnaliser l’espace, osez des mélanges de formes ou de couleurs : mosaïque colorée en bande verticale, carreaux hexagonaux au mur, robinetteries noires ou dorées pour l’effet contemporain, ou panneaux de verre sérigraphiés. Inspirez-vous des magazines de déco et guides spécialisés pour trouver des idées adaptées à la surface, la configuration et le budget de votre projet.
Pour aller plus loin et affiner l’aménagement ou le style de votre salle de bain, explorez nos autres guides thématiques sur la décoration, les équipements et les solutions brico pour salles d’eau modernes.
Coûts détaillés et aide à la budgétisation
Le budget d’une douche à l’italienne dépend de nombreux paramètres, qu’il s’agisse des matériaux utilisés, du choix des équipements ou du recours à un professionnel. Pour avoir une vision claire, vous devez ventiler les différents postes de dépense : le prix des matériaux (receveur à carreler, mosaïque ou grès cérame, faïence, colonne de douche, parois en verre), les accessoires comme le caniveau d’écoulement ou la robinetterie, mais aussi la main-d’œuvre pour la pose, la mise en œuvre de l’étanchéité et la plomberie.
En neuf, comptez en moyenne 3 000 à 8 000 € pour une douche à l’italienne installée par un artisan professionnel, tout compris. En rénovation, le tarif peut grimper, notamment si des travaux de décaissé du plancher, d’isolation ou de mise à niveau sont nécessaires.
Voici un aperçu des prix moyens (au mètre carré ou à l’unité), selon les matériaux et options sélectionnés :
- Receveur à carreler : 250 à 600 €
- Parois vitrées : 300 à 1 200 €
- Carrelage/mosaïque : 20 à 120 €/m² selon matériau (pierre naturelle, grès cérame, faïence)
- Système d’évacuation (bonde/caniveau) : 60 à 350 €
- Main-d’œuvre installateur : 40 à 65 €/h ou entre 900 et 2 500 € selon la complexité
Une installation en auto-construction (brico) permet souvent d’économiser 30 à 50 % sur la main-d’œuvre, à condition de respecter les règles de l’art et les normes d’étanchéité. Cependant, une erreur dans la pente du sol, la pose des carreaux ou l’installation des canalisations peut nécessiter des reprises coûteuses.
Plusieurs aides existent pour alléger la facture, notamment la TVA réduite à 10 % pour les travaux réalisés par un professionnel (résidence principale de plus de 2 ans), ou des subventions pour l’équipement des salles de bains accessibles aux personnes à mobilité réduite (PMR). Certaines collectivités proposent un soutien spécifique pour des travaux prioritaires liés à l’accessibilité ou à l’amélioration de la performance énergétique.
Le mieux est de demander plusieurs devis, chacun précisant les options retenues, la qualité des matériaux, l’épaisseur de la chape, les équipements (mitigeur, colonne hydromassante), et les travaux préparatoires éventuels. Attention aux erreurs courantes : sous-estimer la complexité du décaissement, négliger le traitement d’étanchéité, ou choisir des équipements bas de gamme qui augmentent le coût global à terme par les réparations.
Problèmes courants, entretien et conseils pratiques
Installer une douche à l’italienne apporte un vrai confort au quotidien, mais certains problèmes techniques peuvent nuire à sa durabilité ou à la qualité d’utilisation. Parmi les difficultés les plus fréquentes figurent l’absence ou l’insuffisance de pente, ce qui entraîne une stagnation de l’eau, voire des débordements côté salle de bains.
L’autre problème récurrent concerne l’étanchéité, notamment à la jonction des murs et du sol, aux passages de canalisations, ou si le traitement n’a pas été fait avec soin (mélange, couche, colle ou produit mal appliqué). Les infiltrations d’eau non traitées peuvent causer des dégâts majeurs à l’ouvrage, avec apparition de moisissures ou dégradation du plancher sous la chape.

Une évacuation lente ou des odeurs désagréables proviennent souvent d’un mauvais choix de bonde ou de caniveau, d’un diamètre inadapté, ou d’une pose incorrecte des canalisations. Une bonde accessible et nettoyable facilement, ainsi qu’un entretien régulier (nettoyage des siphons, vérification de l’écoulement et traitement anti-calcaire mensuel) sont utiles pour prévenir ces désagréments.
Pour garantir la longévité de la douche, privilégiez les matériaux faciles d’entretien comme le grès cérame, la mosaïque traitée ou les parois en verre avec traitement anticalcaire. Évitez les nettoyants trop abrasifs qui abîment les joints ou dégradent les surfaces : préférez les produits doux, adaptés au carrelage et à la faïence.
Quelques conseils pratiques :
- Contrôlez régulièrement l’état des joints (sol, murs, angles) et refaites-les si besoin ;
- Séchez les surfaces après chaque utilisation, ce qui limite les dépôts de calcaire et les risques de glissement ;
- Vérifiez la ventilation de la salle afin de limiter l’humidité et préserver la qualité de l’air dans votre douche italienne.
En cas de problème persistant (fuite, odeur, écoulement anormal), il existe des solutions de dépannage, parfois simples à mettre en œuvre (remplacement d’un joint, nettoyage de la bonde). Pour les soucis structurels, n’hésitez pas à consulter un professionnel compétent ou à vous référer à des articles spécialisés en entretien et réparation de salles de bains disponibles sur notre site.
Conclusion
Installer une douche à l’italienne est un projet ambitieux qui combine esthétique, confort et accessibilité dans la salle de bain. Une préparation minutieuse, la gestion précise de la pente et une étanchéité irréprochable sont requis pour garantir un résultat fiable et durable.
Que vous soyez en phase de rénovation ou de construction neuve, chaque étape, du choix des matériaux aux finitions, doit être pensée en détail pour éviter les pièges courants et optimiser l’investissement. Envisagez l’accompagnement d’un professionnel si nécessaire, notamment pour les contraintes techniques spécifiques ou pour bénéficier d’aides financières.
Bien réalisée, une douche à l’italienne transformera votre espace tout en augmentant la valeur et l’ergonomie de votre habitat. Prenez le temps de planifier chaque étape, inspirez-vous et lancez-vous en toute confiance !
FAQs
1. Peut-on installer une douche à l’italienne dans tous les types de logements ?
Oui, vous pouvez installer une douche à l’italienne en maison comme en appartement, mais certains cas demandent plus de vigilance. Sur plancher bois ou en étage, l’étanchéité et la gestion de la pente d’écoulement requièrent des solutions adaptées. Si la hauteur sous plafond est limitée ou si l’évacuation existante est difficile à rejoindre, il peut être nécessaire d’utiliser des systèmes surélevés ou à faible hauteur.
2. Quelles sont les principales erreurs à éviter lors de l’installation ?
Les erreurs fréquentes touchent le manque de pente pour l’écoulement, une mauvaise étanchéité ou des raccordements mal réalisés. Négliger la planification ou utiliser des matériaux inadaptés peut entraîner des infiltrations, des remontées d’humidité ou des mauvaises odeurs. Prenez le temps de bien lire les notices, suivez les normes DTU et demandez conseil à un pro si un point technique vous semble complexe.
3. Quel budget prévoir pour une douche à l’italienne ?
Le coût varie selon la taille, les matériaux choisis, la complexité des travaux et si vous faites appel à un professionnel. Comptez entre 1 500 et 7 000 € en moyenne, pose comprise, mais le tarif peut grimper pour des décors sur mesure ou des contraintes techniques spécifiques. Pensez à demander plusieurs devis détaillés et renseignez-vous sur les aides possibles (TVA réduite, subventions pour PMR).
4. Comment garantir l’étanchéité sur le long terme ?
Il faut appliquer correctement les produits d’étanchéité (natte, résine, ou système complet) sur toute la surface, en insistant sur les angles, raccords et passages de canalisations. Veillez à utiliser des joints de qualité, entretenez-les régulièrement et surveillez l’apparition de fissures ou moisissures. Un contrôle annuel et un entretien adapté prolongeront la durée de vie de votre installation.
5. Faut-il obligatoirement installer une ventilation ou un chauffage au sol ?
La ventilation (VMC ou fenêtre) est vivement conseillée pour éviter l’humidité excessive et les moisissures. Le chauffage au sol n’est pas obligatoire, mais apporte un confort appréciable et facilite le séchage du sol après la douche. Pensez à ces options dès la conception, car elles sont plus faciles à intégrer lors des travaux principaux.